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dans un décors kitsch exotique il existe une photo de la lahaie attachée toute *** à un poteau d'exécution.. .
Par Anonyme, le 09.03.2025
cette page sulfureuse de la bible est ressentie par antonin artaud comme un contraste entre l'agitation de la
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Date de création : 30.12.2007
Dernière mise à jour :
13.12.2011
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Comment le situer, comment le définir. Il est de ces poètes qui seront essentiels, mais la vie sociale (celle qui distribue les rôles, décide des carrières, des réputations, de l'image que l'on peut donner à la postérité) les aura négligés, peut-être rejetés dans cette zone étrange où un jour, un curieux, un illuminé les repêchera. Adrian Miatlev, né à Moscou en 1910, mort en 1964 - et à l'époque je ne le savais pas - fut de l'équipe de la revue Esprit en 1947, dans cette période d'effervescence qui va positionner les créateurs, et offrir à certains le tremplin pour gagner l'audience à laquelle ils aspiraient.
En fut-il de même pour Miatlev ? On découvre dans sa biographie qu'il rejoint l'équipe de la Tour de Feu (animée par la savoureux Pierre Boujut à Jarnac). Il en est le phare. Critique attitré de la "production" poétique de l'époque, et guère tendre à son égard. Il nous prévient " munis d'une large brouette, nous extrayâmes de sa cave (celle de Boujut) les 600 plaquettes de l'année" et s'en suit une belle fusillade de tout ce qui sortait alors signé par une génération toute neuve, avide de gloire et de reconnaissance. Je ne fus pas épargné et c'était bien.
Je le revois encore au Soleil dans la tête, dans le fameux Fauteuil d'Emmanuel qui était le confessionnal de toute une catégorie d'écrivains qui venaient là, discourir, des après-midi entières, alors que les rares clients feuilletaient les éditions originales des surréalistes ou découvrir la poésie vivante qu'on y fêtait.
Ce n'était pas un tendre, Miatlev. Sa chronique de la Tour de Feu était sans doute le panorama critique le plus étendu, et le plus percutant de la poésie de ces années 50-60 qu'il a analysé avec une attention soutenue, et sans aucune concession.
Son oeuvre propre est mince. Un premier recueil au Seuil an 1945 (Paix séparée), puis des plaquettes à la Tour de Feu (Ce que le cadavre devrait savoir, 1948, Syllabie, 1955, Dieu n'est pas avec ceux qui réussissent,, 1959, Soleil de miel, 1966, et encore s'agit-il là d'un hommage posthume rendu par Pierre Boujut à l'un de ses collaborateurs qui fut un ami).
Sévère avec les autres, il l'était avec lui même si l'on en juge par la minceur de sa production. Pudeur, prudence, lucidité ?
Il pose le problème du poète qui peut l'être (et grandement) sans nécessairement "produire" une oeuvre. Une vie y suffit. Un comportement. Ce fut sans doute son cas.
Toute une vie ne suffirait pas à saluer les oubliés
Ooz
Sur ce sujet, il serait probablement intéressant de contacter M. Bruno Jouy, qui fut mon camarade d'Hypokhâgne à Quimper en 1987, et qui m'avait fait lire Miatlev. Si mes souvenirs sont exacts, Bruno était un proche de la veuve ou de la compagne du poète. Aux dernières nouvelles, Bruno Jouy exerçait ses talents de professeur de Lettres dans un collège du côté de Béthune, dans l'académie de Lille.
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